Album: Zanzibar
Tu sautais de page en page, dans le livre de ma vie
Un peu bohème, un peu sauvage, tu allais, tu venais, ravie
Tu me quittais sans ambages pour revenir encore plus jolie
Tu soufflais quelques nuages et tu m’offrais une embellie
Et le temps s’arrêtait lorsque tu te posais chez moi, chez moi
Le temps, lui, s’arrêtait, oui mais, toi, tu passais
Pourquoi? Pourquoi?
Tu ne passais jamais qu’en coup de vent mais tu me laissais pourtant
De quoi t’aimer, de quoi rêver jusqu'à la prochaine fois
Tu m’avais laissé ta malle, pleine de chiffons, de falbalas
Oui, mais je vivais que dalle quand tu n'étais pas dans mes bras
Je suivais sur cartes postales, ls paradis où tu dansais
Et quand parfois ça tournait mal, tu pleurais, je te consolais
Mais quel supplice de Tantale: Mon amour pour ton amitié
Un jour, j’ai déposé ta malle chez le chiffonnier du quartier
Car j’avais le cœur tout cabossé
Et le temps s’arrêtait lorsque tu te posais chez moi, chez moi
Le temps, lui, s’arrêtait, oui mais, toi, tu passais
Pourquoi? Pourquoi?
Tu ne passais jamais qu’en coup de vent mais tu me laissais pourtant
De quoi t’aimer, de quoi rêver jusqu'à la prochaine fois.