Album: Hilvern
Si belle et si glacÃ(c)e je la vois qui s’approche
Je n’ose la toucher, aux branches sa robe s’accroche
Elle veut me parler, à moi et à nul autre
De sa belle forêt, de la nuit qui l’emporte
Et dans ses grands yeux gris je peux lire la tristesse
D’un monde gris qui s’enfuit comme une froide caresse
Elle aussi a aimé, il y a longtemps dÃ(c)jÃ
Dans ces bois argentÃ(c)s qui toujours seront là …
Je marche dans la nuit comme une ême seule au monde
Je sombre dans l’oubli suivant le chant de l’onde
Ces doux rayons d’argent qui se reflètent sur l’eau
Viennent d’un firmament si funèbrement beau
J’ai oublié mon nom et tous mes souvenirs
Ma terre et mes vallons, la beauté d'un sourire
Il semble que ma vie a passé comme un songe
Et dÃ(c)jà tout s’enfuit, ne reste que le mensonge