Quand le soleil frôle les cimes
Avant que plonger dans l'obscur
À l'heure où l'amour et le crime

Tracent des ombres, rasant les murs.
À l'heure où la peur et le rêve
Reçoivent ton chant comme un cri,
D'homme ou d'animal qu'on achève
Déchirant le cœur de la nuit.
Tu sors de ton silence et hantes
De tes accents violents et chauds
L'âme des amants en tourmente
Aux cœurs déchirés en lambeaux.

Flamenca, Flamenco,
Mélopée triste et androgyne
D'où te viennent tes origines
De quel sang t'es-tu abreuvée ?
Flamenca, ô Flamenco,
Entre tes enfers et l'église
Entre le païen et le sacré
Tu caresses et tu martyrises
Cœurs et âmes vitriolés.
Chorus

Ton cri est celui que tu jettes
Comme un marabout jette un sort
Rappelant celui de ces bêtes
Qui de loin sentent venir la mort.
Enfant typé d'Andalousie
Mêlé d'Islam et de Chrétien
Flamenca, Flamenco,
Mélopée triste et androgyne
D'où te viennent tes origines
De quel sang t'es-tu abreuvée
Flamenca, ô Flamenco,
Entre tes enfers et l'église
Entre le païen et le sacré
Tu caresses et tu martyrises
Cœurs et âmes vitriolés.

Flamenca, ô Flamenco
Tu es l'incendie qui ravage
Tous sentiments sur ton passage
Des soleils couchants aux aurores.
Flamenca, ô Flamenco
Tu parles aux âmes solitaires
De ciel, d'enfer, de vie, de mort.
Tu es comme un dieu qu'on vénère
Et qui nous met le diable au corps.

Flamenco
Et dont on redemande encore.

(Merci à Madoloti pour cettes paroles)

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