Ça fait déjà un bail,
Que l'ami Cupidon,
Est venu viser Boulzail,


A un cœur de bière,
De ce pauvre con,
qui se noyait dans son verre.
Je sombrais au bar,
comme un homme à la mer,
Quand t'es apparue comme un phare,
Depuis ce moment,
T'es le pied à terre,
À l'abri de mes tourments.

Entre les écueilles et les joies,
On s'lache pas pis on tient l'coup.
Si d'en haut on zigzag un peu des fois,
Y'est jamais bin loins d'chez nous.

Faire un boute à deux,
C'est toujours hasardeux,
C'est jamais une belle ligne drette.
Les fleurs du tapis,
Nous font des jambettes,
Pour nous compliquer la vie.
Sans compter les tuiles, les trous pis les flaques d'huile,
Qui nous attendent au détour.

Mais avant que l'amour,
Leurré nous effiloche,
On s'attache avec d'la broche

Entre les écueilles et les joies,
On s'lache pas pis on tient l'coup.
Si d'en haut on zigzag un peu des fois,
Y'est jamais bin loins d'chez nous.

Toi ma vieille blonde, oh oui ma jolie
Tu es ma veilleuse de vie.
Le havre de paix,
Le 'tit point sur la map,
Sur lequel je garde le cap

C'est rien que une histoire,
Comme il y en a d'autres,
Mais ça reste quand même la notre.
Quand arrive le soir,
On tire les couvertes,
Au lieu de lancer la serviette.
Couchés en cuillère,
Collé sur ton derrière,
T'es mon petit bord de mer.
À la fois la lumière et le gouvernail,
Qui me ramènent au bercail.

Entre les écueilles et les joies,
On s'lache pas pis on tient l'coup.
Si d'en haut on zigzag un peu des fois,
Y'est jamais bin loins d'chez nous.

(Merci à Jacques pour cettes paroles)

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