Elle se désespère, hurle vraiment,
Depuis des millénaires, qui l’entend?
Menacée de mort, elle attend
Que l’on se réveille, il est temps.
Que nous faudra-t-il pour comprendre?
Des guerres inutiles, le ciel qui tremble,
Nos enfants au sol, sans jouets
Buvant du pétrole, assoiffés.
C’est ma Terre, ma belle histoire,
Je la vois dans nos regards,
Vivre sans jamais se rendre
C’est ma Terre, c’est notre espoir,
Ne perdons pas la mémoire
D'être sans jamais se vendre.
Et malgré son coeur épuisé
D’avoir aimé sans être aimée,
La sève coule comme l’or de ses doigts
Sous l'écorce encore elle y croit.
C’est ma Terre, ma belle histoire,
Je la vois dans nos regards,
Vivre sans jamais se rendre
C’est ma Terre, c’est notre espoir,
Ne perdons pas la mémoire
D'être sans jamais se vendre.
Se faire traiter de fou, au fond on s’en fout,
Ce serait bien plus grave qu’on en crève, qu’on en bave,
Si l’on ne fait rien: qui sauvera demain?
Et comme un oiseau, regarder d’en haut, plus haut…
Je vous parle de ma Terre
Comme on parle d’une mère,
Là, malgré nos faux pas,
Je la chante comme on espère,
Garder en nous sa lumière,
Ma Terre, mon coeur qui bat… qui bat.