On a vécu sans histoires, nous, femmes peuple du moment, portons en nous, par hasard, le portrait d'un drôle de tourment. Si votre dieu nous a fait sans âme, qu'il serait fort cruel mes enfants, de brandir contre nous la lame, de votre religion de perdants.

Ô femmes de tous pays, c'est pour vous que cette chanson, humblement fut écrite par un homme, triste situation.

Honte sur moi la honte de leur route, tous ces mauvais bougre aigris, qui jamais, non jamais, ne doutent que Dieu puisse être une femme aussi !

Qu'ont-ils donc à se méprendre, qu'ont-ils donc à lire de travers, ces fous, fanas prêts à se pendre pour la volonté d'une prière. Il me semble très difficile d'imaginer un seul instant, que tous ces milliers d'imbéciles puissent naître de votre corps si charmant.

Petite fille d'Algérie, belle femme d'Arménie, je me veux de votre pays, je me veux de votre sexe aussi. J'aimerais dans la rue tout comme vous descendre défier les plus fous, les musulmans, juifs ou chrétiens, intégristes du petit matin.
Messieurs, pardonnez-moi, j'essaie d'être le plus sincère, savez-vous que, si ma foi un jour vécut, ce fut pour ma mère. Moi jamais je ne suis certain, et je doute pour le moindre refrain, je ne prône aucun message, juste un conseil sans faux-héritage.
Qu'un jour vos maudites religions admettent sans fausses intentions, qu'il n'y a de plus beau pays que celui qui leur est interdit.
Qu'une femme vaut bien plus qu'un homme, qu'une femme vaut bien mieux que ça, que même leur chagrin monotone est plus noble que vos combats...
Qu'une femme vaut bien plus, en somme que les hommes qui se battent ici, là, et que leur chagrin pour les hommes me fait aimer les femmes ici-bas.

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