C'est une de ces fin de journée d'été, au loin le ciel gronde, ici on refait le monde. Funambule, équilibriste, nos projets sont sur un fil, mais non on a pas peur du vide, nos idées semblent claires et limpides.
Alors on prend un bol d'air plein de vie, un bol d'air plein d'envies en ignorant la peur du vide, l'existence est fragile. Elle peut se couper comme un fil alors on prend soin de chacun sans penser à demain.
Il parait que les meilleurs partent en premier, espérons que la folie fasse de nous les derniers. Des tonnes de trucs à découvrir pour le meilleur et pour le pire, alors on reste, c'est décidé. On le prend elle nous plaît, cette vie que l'on n'a pas choisie mais qu'on dévore à pleines dents. Car désormais on a le temps, les soucis se sont assoupis. On regarde la nuit dans les yeux en lui disant d'attendre un peu, j'ai pas encore réalisé la moitié de ce dont j'ai rêvé.
Alors on prend un bol d'air plein de vie, un bol d'air plein d'envies en ignorant la peur du vide, l'existence est fragile. Elle peut se couper comme un fil alors on prend soin de chacun sans penser à demain.
Une vie entière à regarder par la fenêtre le monde changer. On avance sur la pointe des pieds pour ne pas tomber. Car l'ivresse des hauteurs déstabilise les plus rêveurs, et donne des ailes à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves et n'ont pas peur des gens critiques, ces médisants à l'air cynique, qui voient dans le bonheur des autres une injustice dramatique. Après tout le rêve ne coûte rien, libre donc à chacun d'en user, d'en abuser, en attendant la fin.
Alors on prend un bol d'air plein de vie, un bol d'air plein d'envies en ignorant la peur du vide, l'existence est fragile. Elle peut se couper comme un fil alors on prend soin de chacun sans penser à demain.
(Merci à Claire pour cettes paroles)