Intro : Il faut qu’on se parle. (X2)
Il faut qu’on se parle, qu’on se regarde en face,
Que la vérité, on se la crache sur la face,
Qu’on assume le poids de nos actes manqués,
Et qu’on n’est pas honte d’avoir quelque peu échoué.
Qu’on arrête de porter de fausses étiquettes,
D’usurper des titres et de faire tomber chaque jour des têtes.
Si t’es fainéant et idiot, il faut que tu l’acceptes.
Que tu sortes de l’ombre et que tu portes ta putain de jaquette.
Que tu me regardes en face, que t’arrêtes de te leurrer, berner,
Que tu supportes le poids de tes actes manqués.
Rien ne sert de vivre dans l’idiotie, l’hypocrisie,
La vérité fini toujours par sortir.
Et quand elle sort, c’est le pire!
Elle t’étale, te dévisage, te rétrograde
Et le peuple découvre ton vrai visage.
Rien ne sert de paraître, il faut être.
Moi, je suis l’artiste et je suis fière de l’être.
Refrain.
Il faut qu’on se parle,
Qu’on se dise ce qu’on ressent,
Qu’on arrête de se berner et qu’on se regarde en face.
Il faut qu’on se parle,
Qu’on se dise ce qu’on ressent,
Que la vérité, on se la crache sur la face.
Je n’aime pas les louseurs, les lascars, les bâtards et les idiots qui se font sodomiser au quotidien comme des cons.
Je n’aime pas voir les mecs qui ferment leur putaine de gueule soit disant parce qu’ils ont peur de faire front.
Je n’aime pas voir ces milliards
Qui se gaspillent dans les jeux chaque jour.
Pendant que des hommes meurent au Darfour.
J’aime pas le brouhaha, (ha !) : l’UA, l’OUA.
Mais, c’est quoi tout ce putain de charabia.
Etats-Unis d’Afrique, mais qui sera chef d’Etat ?
Paul Biya ou alors Aubiang Nguéma ?
Les autres accepteront-ils d’être de simple gouverneur
Comme Arnold Schwarzenegger ?
Mais où va l’Afrique?
Mais pourquoi quand ça plante,
Il y a des bâtards qui veulent nous faire croire que ça avance ?
Ils ont dit démocratie,
Mais ça fait combien d’années que c’est toujours théâtrocratie?
Refrain.
Il faut qu’on se parle,
Qu’on se dise ce qu’on ressent,
Qu’on arrête de se berner et qu’on se regarde en face.
Il faut qu’on se parle,
Qu’on se dise ce qu’on ressent,
Que la vérité, on se la crache sur la face.
Il faut qu’on se parle, qu’on se regarde en face.
Qu’on reconnaisse au moins pour une fois qu’il y a trop d’impasses ;
Les années passent, trop de promesses nous lassent
Mais pourquoi on refuse toujours de faire fasse ?
De l’autre coté, trop de jeunes veulent aller,
Parce qu’ici, l’avenir n’est pas assuré,
On préfère dépenser des millions pour des tables rondes
Or dans nos ghettos faute de minimum on creuse des tombes.
Mais pourquoi se tromper ?
Mais pourquoi s’illusionner depuis tant… des années?
Mais pourquoi à cause d’un gigot de boeuf on continue toujours se laisser instrumentaliser ?
As tu vu nos bourreaux,
Mais regarde comment on nous traite,
Regarde comment on crève.
As-tu vu les jeunes du ghetto,
Il n’y a pas de suivi, mais putain ça c’est de la merde.
Refrain.
Il faut qu’on se parle,
Qu’on se dise ce qu’on ressent,
Qu’on arrête de se berner et qu’on se regarde en face.
Il faut qu’on se parle,
Qu’on se dise ce qu’on ressent,
Que la vérité, on se la crache sur la face.