Tournent les vents et coulent les larmes
on se raconte les angoisses
que la vie nous impose
en chefs-d'œuvre inachevés
a saisir
croix de bois, croire en l'enfer
l'alliance est éphémère
on défie le silence
mais on sait bien que des chemins
nous séparent
seras-tu là dans un mois,
un an, une autre vie ?
l'amitié déconne
le cœur déraisonne
sans loi
refrain
c'est la nuit qui va, qui erre
qui défait nos prières
c'est la nuit qui dirige
les fantasmes inavoués... de nos vies
vague à l'âme, les larmes du trac
on se défait c'est brutal
c'est la nuit qui nous pousse
a nous délaisser un jour... pour la vie
sonnent les cloches, tombe le couperet
ensuite on se défait
car l'avis désuni
les siamois longtemps soudés
qui deviennent
un haut-le-cœur, un sombre écho
pour trouver à nouveau
cet ami qui saura
consoler les moindres maux
compatir
une cigarette, un verre de gin
a d'autres vont nos secrets
insipides en somme
la raison détonne
sans loi
refrain
où es-tu ? m'entends-tu ?
j'ai besoin de toi
je suis si mal, je suis si mal et j'ai si mal
où es-tu ? m'entends-tu ?
j'ai besoin de toi
je suis si seul, je suis si seul, si seul
(Merci à Loïc pour cettes paroles)