De nos fous rires et puis de nos promesses
Ne reste plus que le silence
J’n’ai que du vide au bout de tous mes gestes
Tes pieds ne guident plus ma danse
Je suis blottie au creux de ton absence
Comme un bébé dans un linceul
Mon cœur ne bat plus jamais ta cadence
Je m’habitue à vivre seule
Refrain :
Quand tu t’arrêteras près de la plage
Au pied du tout petit chalet de bois
Voudras-tu cueillir un coquillage
En souvenir de moi ?
Il y aura des bouteilles et des messages
Dans chaque dune où tu te coucheras
Au bout de chaque vague qui te touchera
Bien sûr je tourne en rond et je m’égare
Chez moi comme à l’aéroport
Bien sûr aucun wagon d’aucune gare
Ne peut me mener à ton port
Alors je vis sur mes réserves
Mes économies presque mortes
J’use à la corde mes vieux rêves
J’me tords le cœur pour que t’en sortes
Refrain
Quand tu t’arrêteras près de la plage
Au pied du tout petit chalet de bois
Voudras-tu courir jusqu’au rivage
Et t’souvenir de moi ?
Retourne voir là-bas la vieille épave
Celle qui se déshabille à marée basse
Elle s’est creusé des rides avec le temps qui passe
Elle aussi
Quand tu t’arrêteras près de la plage
Au pied du tout petit chalet de bois
Il y aura des oiseaux plein les feuillages
Qui chanteront pour toi
Comme une symphonie, comme un hommage
À ce p’tit bout de vie qui fut le nôtre
Tout juste avant le grand naufrage
Quand on a sombré côte à côte
Quand tu t’arrêteras près de la plage
Au pied du tout petit chalet de bois
Voudras-tu venir voir à l’étage ?
On n’sait jamais…ça s’pourrait que j’y sois
(Merci à Jonathan Forget pour cettes paroles)