Album: Un éternel hiver
Il ne fut pas mon seul amant
Non mais il fut mon seul mari
Je l'ai aimé immensément
Il était mon meilleur ami
J'avais quelques hommes à mes trousses
et je ne vivais que pour lui et toi
Il m'a fait le coup de partir en douce
Pendant que je n'étais même pas là
J'devine le choc que ca a du te faire
Quand tu l'as vu ce dimanche pluvieux
Avec son regard à l'envers
Ses mains trop froide et sa peau bleue
T'étais tout seul avec ta peine
T'étais tout seul dans mon absence
T'as du hurler comme une sirène
Pour faire des trous dans son silence
Ca a du te sembler, tellement étrange
De trouver ton père parti
Vers ce lointain pays des anges
Qui on l'espère est le paradis
Je ne sais pas si c'étais bien
Je ne sais pas si c'étais mieux
Que je n'ai pas tenu sa main,
Que je n'ai pas fermé ses yeux
A l'heure ou il a décidé
De se dévêtir de son corps et d'aller l'âme dénuder
Se balader de l'autre bord
Comme je regrette ce jour-là
De n'avoir pas téléphoné
D'avoir été sourde à ta voix
D'avoir eu l'sourire accroché
Pour séduire un homme de passage
Pour assouvir quelques désirs
J'm'étais permis, se rare voyage
Et dieu s'est chargé de me punir
T'étais à genoux au pied de ton père,
Et y avait ton âme en morceaux
Eparpiller partout parterre
Si j'étais arrivé plus tôt que c ambulancier idiots
Qu'on pas fait gaffe a tes éclats
Qu'on pas vu ton cur en coupon et qui on piétiner les dégâts
J'aurais pu tout te recoller
Te reconduire jusqu'a ta chambre
Veiller sur toi et soigner
On aurait pu pleurer ensemble
C'était si tard à mon retour
Et tes pupilles s'étaient éteintes
Tu as refusé mes étreintes
Tu as décrié mon amour
(Merci à Emilie pour cettes paroles)