J'ai retrouvé dans un carton
Une chaussure comme on en fait plus
Passant des jours paisibles au fond
D'une malle qu'en pouvait plus.
Elle avait fait ses heures à fond
A nous poursuivre quand on se cachait
Sous le lit et jusqu'au plafond,
Elle volait plus qu'elle ne marchait.
Elle avait fait ses heures, à ne plus les compter
Passant plus de temps et c'est ça qu'est bizarre,
Dans la main de ma mère, plus souvent qu'à son pied,
Elle volait plus qu'elle ne marchait.
Moi ce qu'est droit, déjà m'agaçait
Je préférais les lacets
Et tu m'étonnes si notre rencontre,
Fut une putain de rencontre.
Et comme j'ai tout fait en douce,
J'ai toujours eu des chaussures à mes trousses
Qui voulaient que je marche droit,
A tous les coups, j'y avais droit.
Et j'ai eu beau me cacher derrière ma main,
La coquinette trouvait son chemin
Maman fixait un itinéraire, elle répondait :
"Je sais ce qu'il me reste à faire".
(Refrain)
C'était une pompe magique, Qui avait la santé
Une putain de pompe en plastique,
Qui savait tous les culs botter.
Comme chez nous la cuisine faisait salon,
Son voyage n'était pas long
Mais les allers-retours incessants,
Car les familles nombreuses n'ont pas d'innocents.
Elle a atterri sur ma bouche,
Un beau matin de Nutella,
"En flag'!" s'écria la babouche,
Quatre doigts dans le chocolat.
Elle me dit :
"J'ai un message pour toi, je viserai la tête la prochaine fois !"
Alors quand ta mère dit : "Viens !"
Ben tu rappliques comme un chien !
C'était une pompe toute poussiéreuse,
Qu'avait taffé pour une famille nombreuse
C'était une pompe magique,
Presque un gant de boxe en plastique.
(Refrain)
Pourtant elle n'aimait pas que les enfants
Soient comme des images, obéissants
Et l'un dans l'autre, ce serait dommage,
Que les têtes à claques me mettent au chômage.
Je dis : "merci!" pour m'avoir gâté
A tous mes petits chats bottés
Et sans rancune comme le dit la chanson,
Grâce à moi, ils ont des gencives en béton.
(Refrain)bis
(Merci à iziame pour cettes paroles)