Album: Panique celtique II : Le Village

L'oeil vif,
le regard dans le coin,
l'esprit agressif.

avec une patte en moins,
la bête ne semble pas craintive.
le dos dans le vent,
elle attend le moment propice pour rire de tous ces gens croyant,
qui espèrent le retour du fils.
très loin du parvis,
là-bas,
sur l'herbe bien verte,
assise à quelques lieux d'ici,
impatiente que les portes soient ouvertes.
ele a pris ses repères,
surplombant le village,
elle que l'on dir sorcière s'est donnée l'envie de hurlee sa rage.
mais l'assemblée sait que tous les dimanches se répètent,
et qu'en sortant de la messe
des injures viendront d'une trouble fête.
d'une très vieille dame,
qui a vécu le drame.
la perte d'un enfant quand le malheur est tombé sur nos âmes.
que le peste soit,
que la peste les maudissent ici,
que personne dans ce village n'ait le droit de vivre avec l'envie.
comme elle les détests,
tous ces gens,
ce curé,
elle, tout ce qui lui reste,
c'est une jambe et le malheur d'ête née

refrain:
ainsi va celle qui n'a jamais oublié,
sous les chandelles,
les démons du passé
ainsi soit-elle,
la femme qui n'a pas brodé,
loin dans le ciel,
son bonheur est gravé.


les corbeaux volent au-dessus du très vieux clochers,
et cette soi disant folle attends toujours sa logorrhé.
encore plus volontaire que tous ces dimanches passées,
aujourd'hui c'est l'anniversaire maudit où le mal à frappé.
il y a eu la mort,
venue avec toute sa violence,
choisissant bien ses corps,
pour les caresser avant de souffrance.
une maladie venue par l'océan ,
la vieille y perdit son mari,
sa fille, son seul et unique enfant.
alors la voilà, accusant tous ces bons croyant,
tous ceu qui lui avaient dit que la foi guérissait le mauvais sang.
et que si leur dieu,
rappelle tous ceux qu'ils aiment,
qu'il suffit d'être heureux pour eux,
mais la vieille s'est remplie de haine

refrain

les cloches sonnent,
la messe est maintenant terminée.
puis un bruit qui résonne,
les portes de l'église s'ouvrent et puis font passer.
un grand soleil,
qui illumine l'autel.
et la voix de cette femme,
de cette sorcière,
couvre l'assemblée telle:
"n'allez pas au diable !
allez donc, joyeux ripailler,
quand vous serez à table,
n'oubliez pas le bénédicité.
mangee,buvez,
en ce dimange de fête,
invitez le curé, donnez-lui donc votre plus grosse assiette."
ainsi rassurés,
les gens n'ont pas compris ce calme,
la sorcière avait-elle trouvé enfin la paix avec son âme?
chacun pris son pain pour aller déjeuner...
mais personne ne revint ...
la mort frappa, bien cachée dans le blé.

refrain (fois 2)

refrain

fin

(Merci à Mato pour cettes paroles)

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