Album: Pastiche
M. Jonasz/P. Grosz
Je mettrai mon coeur dans du papier d'argent,
Mon numéro d'appel aux abonnés absents.
Mes chansons d'amour resteront là dans mon piano,
J'aurai jeté la clé du piano dans l'eau.
J'irai voir les rois de la brocante.
Vendez mon coeur trois francs cinquante.
Tu savais si bien l'écouter,
Que ma vie s'est arrêtée
Quand tu m'a quitté.
Je Voulais Te Dire Que Je T'Attends.
Et tant pis si je perds mon temps.
Je t'attends, je t'attends tout le temps
Sans me décourager pourtant.
Comme quelqu'un qui n'a plus personne
S'endort près de son téléphone,
Et sourit quand on le réveille
Mais ce n'était que le Soleil.
L'autre jour j'ai vu quelqu'un qui te ressemble
Et la rue était comme une photo qui tremble.
Si c'est toi qui passe le jour où je me promène,
Si c'est vraiment toi, je vois déjà la scène.
Moi je te regarde
Et tu me regardes.
Je voulais te dire que je t'attends.
Et tant pis si je perds mon temps.
Je t'attends, je t'attends tout le temps,
Ce soir, demain, n'importe quand.
Comme quelqu'un qui n'a plus personne
S'endort près de son téléphone
Et qui te cherche à son réveil,
Tout seul au soleil, j'attends.
Je voulais te dire que je t'attends.
Si tu savais comme je t'attends!
Je t'attends, je t'attends tout l'temps.
Quand seras-tu là, je t'attends.
Si tu savais comme je t'attends!
Je t'attends, je t'attends tout l'temps.
Je voulais te dire que je t'attends.