Furtifs frôlements
La forêt vierge, danse, sous les draps
& m'enracine dans ses lianes,

Un reptile vert et bronze s'écaille
Très secondaire, le fond de l'air m'assaille
Effraie l'enfant sage.
Le marchand de sable est mourant,
Mes mouvements s'envasent, glauques.
La nuit se venge dans le Black OUT final.
La fièvre me cueille au premier round; knock down.
Je broie du noir, les ombres cernent mes yeux.
Je croise les doigts mais tombe en miettes au milieu
Le plus clair de mes nuits je passe à les noircir
Je broie du noir, les ombres cernent mes yeux.
Je croise les doigts & tombe en miettes au milieu
Pourquoi mes plus belles nuits se passent-elles à Waterloo
A noircir le tableau ?
MORPHEE torpillée, entre deux eaux, là sous mes reins.
Pour un radeau dis-moi c'est combien ?
En vue l'aileron d'un grand requin me nargue
Par le menu, je me détaille de long en large.
Je broie du noir, les ombres cernent mes yeux.
Je croise les doigts mais tombe en miettes au milieu
Le plus clair de mes nuits je passe à les noircir.
Je me vois tout en noir les ombres creusent les draps
Je me croise dans le noir les bras m'en tombent c'est pas moi!
Pourquoi mes plus belles nuits se passent-elles à Waterloo
A noircir le tableau ? Je noircis le tableau!
Le désordre KO! Mon désordre! Mon chaos!...
Je me vois tout en noir, les ombres creusent sous mes pas
Je me croise dans le noir, les bras m'en tombent c'est pas moi
Mon appart mis en pièce & les pièces mises à part
Le désordre KO! Mon désordre! Mon chaos!
Sur son île, il est KO. Un cercueil en p'tits morceaux.
Sur son lit, en p'tit bateau. Braille l'aveugle! trop c'est trop!

(Merci à Muirgheal pour cettes paroles)

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