Elle, elle rit pour un rien
Des heures, des heures le fou rire l'étreint.
Les mains offertes aux pluies de sel du désert
Elle rit SANS FIN NI CESSE dans l'air acide;
Et pierre à pierre elle relève les ruines
Du mur, ce mur que la nuit détruit.
VIEILLIR, dit-elle!
Ensemble, en silence, sans mystère.
Faire une victoire de nos défaites
Et perdre nos mémoires en mer.
Pleure, pleure pour moi
Moi, je meurs en toi.
Oh leurre, leurre-moi
Moi, je me rends où tu vas
Tout en toi
Elle se retourne,
Elle traîne au pied ma chaîne lourde.
Un jour d'orage, de rage sourde
En vrille s'enroulera LA FOUDRE...
Pleure, pleure pour moi
Moi, je meurs en toi.
Oh leurre oui leurre-moi
Mais moi, je meurs en toi.
Les yeux dans les yeux,
A chaque pas plus vieux.
A chaque larme, la peur
De se perdre PETITE SŒUR.
Le temps nous manque.
Le temps nous mange.
Le temps nous change.
Petite sœur.
Le temps d'attendre.
Le temps d'apprendre.
Le temps nous manque.
LA TENDRESSE nous venge.
Douce, douce revanche. Mmmmm
(Merci à Muirgheal pour cettes paroles)