La vie est trop courte mon collègue,
Pour laisser faire et se croiser les bras.
Réveille-toi, il faut que tu boulègues,
Sinon les autres choisiront pour toi.
Moi, je m'en vais bouger avec la Chourmo,
Moi, je m'en vais pour donner de la voix.
Section AOUF, tu vois de quoi il retourne,
Section AOUF c'est « Òai e libertat ! »
C'est ça le pied,
Tous y aller,
Tous rassemblés,
Pour avancer
Sans baisser les bras
Et si ça suffit pas,
Tati N'inja reviendra !
Les grands messieurs nous prennent pour des caves,
Dans leur histoire on n'est jamais marqué,
Souvent je me dis : putain on est trop brave,
Un de ces quatre, il faudra répliquer !
Depuis l'An Pebre, ces conos nous grugent,
Ils nous endorment avec leur beau progrès,
C'est le bilan, ce soir c'est moi qui juge,
Il va falloir tous me les dégager !
On dit que la section de Vedàs,
Un jour, a fumé un sous-préfet,
Pour que ça soit un peu moins dégueulasse,
Dans le pastis, ils l'ont fait mariner.
C'est du sérieux, c'est un gars d'Aïolivar
Qui, au balèti, me l'a raconté.
Le prochain coup que je fume un pétard,
Je demande avant avec quoi il est fait.
Òai e libertat ! Tout le monde est capable !
N'écoutons plus leurs discours de mépris.
Chacun de nous a des idées valables,
Chacun de nous fait monter l'aïoli.
Vas-y chourmette cours à la fête !
Hé chourmeton, monte le son !
Je suis ici pour n'en faire qu'à ma tête,
Òsca la chourmo ! Et ciao les pebrons.