longer les murs, nos yeux à terre, on ne croise plus les regards
le gris du ciel ça nous rassure, comme un étau sur nos étoiles
pardonner nos errances si on ne sait plus oú aller
sous nos faux airs de démence, il y nos vides et nos regrets
on a l'air si seul ensemble
nos solitudes se ressemblent
on a l'air si seul ensemble
qu'un vent nouveau nous rassemble
bien rangés dans nos abîmes
à deux étages
ras des villes immobiles
seuls sans nos cages
des révolutions qu'on n'attend plus
générations décues
des illusions un peu perdues oú l'on sait on ne croit plus
on y croit plus
on a l'air si seul ensemble
nos solitudes se ressemblent
on a l'air si seul ensemble
qu'un vent nouveau nous rassemble
s'accrocher à un sourire pour faire semblant
dans le gris des villes, avoir l'air un peu plus vivant
on s'arrange, on s'invente avec ce qui nous reste
et si je saute de là-haut
je m'envoles ou je me blesse
on a l'air si seul ensemble
nos solitudes se ressemblent
on a l'air si seul ensemble
qu'un vent nouveau nous rassemble...
(Merci à Mel pour cettes paroles)