Album: Voler...
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On a l' mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souv'nirs qui reviennent
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On a l' mal du pays, c'est comme une chaîne
Qui r'monte, du fond du puits, des seaux d'histoires anciennes
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne {x2}
C'est une jolie maison dans un coquet domaine
Ou la presque prison d'une banlieue lointaine
Qu'on ait droit aux caresses ou aux coups de ceinture
Qu'on s' chouchoute à la colle ou à la confiture
Ou à la confiture
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On est tous du pays des genoux qui saignent
Où des géants nous font des caresses ou des beignes
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On a l' mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souvenirs qui r'viennent
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne {x2}
C'est une pièce de monnaie jetée dans la fontaine
Ali Baba qui rêve au bord de sa caverne
Toutes les vies possibles encore, à pile ou face
Des trésors de cailloux et de fourmis qui passent
Et de fourmis qui passent
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On a l' mal du pays, c'est comme une chaîne
Qui r'monte, du fond du puits, des seaux d'histoires anciennes
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
Ce pays-là, crains pas qu'on nous l' reprenne
Sans passeport, sans papiers, on y r'vient quand même
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne {x2}
C'est le nez qui s'écrase à la vitre du ciel
La nuit qui vient toujours trop tôt, maudite vieille,
Servir la soupe bleue qui nous fera grandir
Dans un costard étroit qu'on n'a pas pu choisir
Qu'on n'a pas pu choisir
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On a l' mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souvenirs qui r'viennent
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne
On a l' mal du pays, c'est comme une chaîne
{ad lib:}
Qui r'monte, du fond du puits, la tendresse ou la haine
Où qu'on aille, d'où qu'on vienne