De tes pupilles des larmes s'écoulent
Telles une cascade abandonnée
Inondant tes sinueuses courbes
Que ton corps dessine en volupté
Tes ongles terrassent mon dos
Perles de sang sur un drap noir
Je réserve ma nuit pour toi
D'une voix amère presque inaudible
Susurre mes prénoms d'anonyme
De ta langue lape l'impossible
Soit l'enfant perdue qui m'attire
Nuit androgyne
Susurre mes prénoms d'anonyme
Nuit androgyne
Soit l'enfant en pleurs qui m'anime
Ta chaînette entre les dents
Morcelle un Christ nargueur
Libère mes liens qui entre-déchirent
Mes blessures charnelles intérieures
La poudre aux yeux se dissipe
Quand dans mon corps tu t'évades
Attends «je t'en supplie» encore
Pour que s'insuffle ma semence d'extase
Nuit androgyne
Susurre mes prénoms d'anonyme
Nuit androgyne
Soit l'enfant en pleurs qui m'anime
Nuit androgyne
Nuit androgyne
Quand l'être humain devient pervers
C'est un reflet de sa manière
À toujours vouloir convoiter
Celle que l'autre possède avec fierté
La domination est bien facile
Quand c'est en enfer que l'on s'exerce
Quand l'être humain devient pervers
C'est un reflet de sa manière
À toujours vouloir convoiter
Celle que l'autre possède avec fierté
La domination est bien facile
Au pouvoir qui subtilise le choix
Je réserve ma nuit pour toi
Ton souffle est irrégulier
Vers tes battements je veux me réfugier
Pour que d'une aurore enfantine
Ouvre tes yeux sur mon monde intime
D'une voix amère presque inaudible
Susurre mes prénoms d'anonyme
De ta langue lape l'impossible
Soit l'enfant perdue qui m'attire
Nuit androgyne
Susurre mes prénoms d'anonyme
Nuit androgyne
Soit l'enfant en pleurs qui m'anime
Soit l'enfant perdue qui m'anime
Une nuit d'Indochine