De Senado jusqu’au fort
J’ai marché en solo
Le soleil brûle encore

Je lui tourne le dos

Bientôt trois mois en exil…
Sous mes paupières je vois
La lumière d’une ville
Incendiée par le froid

Un vent porteur d’eau
Me prend dans ses bras
Je lui offre ma peau
Et je bois

Je veux flotter, m’envoler
Filer sur le vent
Je vais planer, librement chuter
Vers l’homme qui m’attend… chez moi

L’âme assombrie, il m’a laissée
Chavirer notre vie
Comment ai-je pu penser
Exister loin de lui?

Je me détériore
Avec tout ce temps
J’ai mal dans mon sang
Sans son corps

Je veux flotter, m’envoler
Filer sur le vent
Je vais planer, librement chuter
Vers l’homme qui m’attend

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