Trêve de farandole, la vie m’abandonne donc je pars en troupe.
Quand les parents dorment je fume et je me marre encore plus .
Vite un marroco, une feuille et un stick capuché vous me voyez ainsi mais je cueille l’inspi.
Accusé d’être le marginal des rappeurs, l’animal thérapeute car j’inhale des vapeur gars tu sais simple comme A + B, la bac déconne même quand il y a pas de suspect je suis comme Cassuis Clay face à l’attaque des clones c’est abusé.
Mais je vais pas sucer plutôt m’amuser, je suis ce gars rusé j’ai pas de tune, j’ai honte donc je fume des blunts en attendant le succès avec sérénité j’ai évité leur sévérité, nique ses vérités simples comme une tempe serré vite fait affranchi.
Je protège ma frangine car j’ai pas senseur que ça soit pas sincère je serre des tass' en sueur dans l’ascenseur ça c’est sur trêve de facétie et si t’as pas saisi la vie est un métro je reste debout, tu rêves de place assise.
Avachie par le bif' qui te rassasies trop de crasses massives.
Passes la tease que j’oublie cette race nazie.
Je casse ta zik assagie à base de phase assie d’une prod' de Dj lo' t’as pigé le flow tous les soirs ça se passe ainsi.
Tous les soirs ça se passe ainsi.

La vie une belle soirée mais quand ta festoyé, 'faut nettoyer.
J’écris mes textes noyé dans la tease mais faut que je paye ce loyer.
J’aimerais me soigner mais tous mes rêves sont réquisitionnés.
Mes frères vivent dans la merde.
Je rectifie.
Je dirais qu’ils y sont nés.
C’est vrai qu’ici on est tous noyés dans la mélancolie.
Mon âme est encore libre, j’écris ces lignes dans un élan de folie.
Même en étant poli faut que je te dise que je te pisse à la raie.
Je vois les petits s’alarmer ils vendent du chit comme des petits salariés.
Laisse moi tirer une taf'. Faut que je me libère une fois viré du taf' je dinerais plus tard solitaire ça c’est irréfutable.
Un jour je vivrais du rap je suis un de ceux qui en a le plus besoin, l’argent me brule entre les doigt comme un cul de joint.
Tu connais Nekfeu ?
Parait que ce type est autiste.
Arrête de dire des sottises, barrette de shit et saut de tease.
Planqué je glisse avec mes glandés.
Soirée sans plan B, sans flambée, je crise et je fais tant de bêtises toujours flanqué de cette tragique exubérante..
Je m’excuse et je tente d’oublier que j’ai déçu mes rampes.

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