Ça me fait chier c'est la dèche, triche on s'arrache pour s'enrichir
On s'empêche pas de pêcher, on agit souvent sans réfléchir
Fléchir devant le manque de maille, la seule chose qui ne m'aille pas
En ayant les poches pleines comment tu veux que ça n'aille pas
Ca fait un bail que je braille, crise en pleine crise de travail baille
Fatigué par l'habitude d'être dans la paille
La tristesse atteint mon teint me blesse dès le matin m'éteint me laisse
Comme un pantin, j'encaisse en chuchotant putain
On est victime d'avoir été souvent poussé par les djinns
Quand maman n'avait pas assez de tunes pour acheter un jean
C'est dur de lutter quand Iblisse te tend facilement des billets
Surtout quand t'es à sec ou que tu as même pas de quoi t'habiller
On me fera pas croire que je suis le seul qui le pense le seul qui l'ai dit
Quand je pose la question on me répond: "Pardi, me parle pas de paradis,
Obligé de frauder la nuit, de roder j'ai pas un radis"
Irradié par le manque de confiance leur logique faire confiance à nadie
Par peur des conséquences tragiques
Ca me gène aussi de voir comment progresse ce génocide
J'aimerais aussi te voir réussir de manière lucide
Refrain
Sinistre sont nos vies, si tristes sont nos vies
Vers tirés de vérités, histoire d'être averti
J' travaille mes textes à perdre neurones pour que mes vers tuent,
Et pour les gens pour qui le mal et devenu vertu.
La naissance reflète le sentiment dominant de ce monde
Si tu ne voit pas je t'apprend malheureusement que tu es né en pleurant
Les souffrances se noient en nous et nuisent à la santé
Jusqu'à dire: je pense à tout ceux à qui la mort à souri
Les prises de becs quotidiennes font que nos mères sont tourmentées
Vieillissant d'un an de plus pour 100 larmes versées
Tous nous poussent à devenir, moisis et niait, évite la haine en évidence
Tandis que l'amour est niée, et la rage...
Nous nique comme un produit dopant,
animant l'énergie d'animaux immergés de futur énervés
Mais qui peut se vanter de n'avoir jamais haï,
qui a vraiment su se retenir quand la colère a jailli
On n'est pas des anges, c'est ce qu'on entend sortir des cages
Des gars attendant encore le sourire d'une vie qui n'a pas de visage
Rap imbibé de sang, le stylo se plaint des mêmes choses
Cartouche vide pour une sinistre histoire de tèss.
Refrain
Pour les jeunes, c'est cannes de golf dans le coffre de la golf Volkswagen
Des guns dans la boîte à gants, dégainent plus vite qu'à l'ancienne
Pour l'appât du gain, ça se cognent, beaucoup sont camés
Mais tous se calme, stoppe, à l'écoute des condés au scan.
Nos noms soulignés, surlignés, salis nos corps s'alignent
Face aux offenses des keufs, mon rap office de pénicilline
Haine et peine, ici on apprend à ne pas les concilier
Au lieu de ça mes rimes en guise de lots de consolations
Entouré de murs pourpres, je garde un amour propre
Avec le peu de proche qui n'ont pas blessés mon amour propre
La révo t'en rêvais, s'avère utopique
Mettent toute leur tripes dans les pacs de bière
La France brandi sa flamme, nous sommes couverts d'essence
Lorsque le tèçe s'enflamme trouve de quoi prouver ton innocence
Les mêmes que l'on mets dans les buts, les mêmes signalés hors-jeux
En plus du couteaux, j'ai le stylo braqué sous la gorge
Refrain