Album: Planète Rap 2006, Volume 1
1er couplet :
Constamment entouré de ces gens qui démotivent
La vue faussée on se motive
Le rham chute libre pour lettres motiv
Nos quotidiens faire le mal sans motif
Dans le vide suicide collectif
La souffrière je suis natif
Actif pour prendre des tunes
Beaucoup sont captifs du matos j'allume un spliff
Me bousille je suis seul fautif
On donne de l'importance à ces choses qui ne valent pas la peine
Et fusion de Dume nermi nos coeurs meurent tués par la haine
La zinka beaucoup s'y sont vu prospérer, espérer la racine
Du mot terrain serait le mot entérrer
Incarcérer, l'espoir on a du mal a respirer
On fout le zbel à nos mères
C'est des larmes de sang qu'on leur fait pleurer
Tellement bourré qu'on ne voit pas lorsqu'elles s'inquiètent
En quête de bonheur comment faire un million sans lance-roquette?
Y'a des questions que je me pose quand d'autres n'ont pas eu le temps
Cette vie comment je la comtemple
Un P38 sur la tempe
REFRAIN:
Y'a plus besoin d'aller en prison pour péter les plombs
Funèbre ou raison truffée de plomb est notre horizon
Quand l'illusion est dans mes songes
La rétine a besoin de voir autre chose
Mieux vaut perdre la vue que la raison
2e couplet :
Injure pour nos pères se faire crever à l'heure ou sa salé le faja
Ici on redoute le GIR
Là où ca tire pour faire genre logique
Ca se déchire pour réfléchir
L'apologie pour l'ignorance
Beaucoup pointe au SAGIR
Faut souffrir pour s'assagir
Pour rien ca jure
Mon séjour sur terre avant que je parte faut que je sois a jour
On fout rien de la née-jour
On remet ca a un de ces jours
On s'enfonce dans le mensonge nos visages sans nour
Les gens parlent d'amour, mais Dounia ronge comme ue tumeur
Extreme sont nos moeurs, l'oeil du deuil
Un cimetière dans ma demeure
Une genouilla à genou, les commères s'étonnent ils roulent en Bm
Les chômeurs c'est nous
On veut changer mais on a peur de ce qu'on veut devenir à la dérive
Quitter ce navire avnt qu'il chavire
Seul on se met dans la ligne de mire
On rêve, on se lêve, on crêve sans devenir hémir
Y'a tellement d'ennemis sur mon chemin
Y'a pas un jour où on se trompe pas de combat
Je suis sur un champ de mines
Avant de comparaître, faut qu'on fasse SALAT DJANAZA
C'est pour nos smalas, qu'on finissent la ba-bas
Inch'allah partir dans de blanc djellaba
REFRAIN:
3ème couplet :
Il s'agit plus d'un bateau qui tangue mais d'un fleuve en furie
Et ca revient comme un boomerang
Et moi je chante le couer meurtri
Coupé en deux, divisé ma fratrie, je m'isole et j'ai du mal à retirer la camisole de l'esprit
On me dit de ma serrer la ceinture
J'en ai pas donc je me sers la ficelle
Je fais rien seul, rien ne m'appartient ici bas à part mon linceul
Eviter le lynchage; besoin de personne qui va laver mon lige sale
J'ai parlé d'amour au dessus de moi y'avait une potence
Vie intense l'instinct chaque instant a son importance
Je trouve plus le sommeil, sur mon seuil la mort a ma porte
Vu qu'y a que ca dans notre entourage
On croît que les femmes sont toutes de salopes
C'est trop tard, l'illusion est dans la pupille
On connaît rien en amour et si DIEU nous donnait des filles
L'oeil du mensonge c'est voir faux
Au pied du mur je monte une échelle
Elle mène droit à l'échafaud
REFRAIN