Album: OVNI
On s'lasse des mots doux,
de bouche à oreille on s'laisse des mots troubles,
j'constate des doutes dans les évidences,
on s'moque de tout tant qu'les heureux dansent,
donc j'rap tous vos tout,
et j'laisse le gras du mot « double »,
ca dégouline sur ta belle gueule,
quand j'dégueule ma belle tu bas de l'aile seule.
mon esprit déchante,
sur ma fidèle chiante.
nique les contes de princesse,
j'loupe les rendez-vous,
j'reste sans carrosse à côté d'mon grand égo,
coute que coute j'compte les heures au goutte-à-goutte,
j'écoute mes doutes,
mais c'est la mort au bout d'l'égout,
c'est du pareil au même,
j'en ai rien à foutre,
je glisse et je pisse sur le bord de ma route,
j'rentre dans ma feuille,
en attendant que j'la cueille,
des pensées montant à des pensées d'enfant,
j'rap des fois sans,
quitte à dépasse l'attente,
j'reste à 2 pourcents dans mon conte de fée latent,
avec qui j'dois danser ?
je reste sur un ring,
j'aurais du recommencer comme un fou,
comme un dingue.
pff se ranger, à s'en ronger les ongles,
chez moi « se ranger » revient à creuser sa tombe,
j'rêve d'une petite qui soufflerait dans mes veines,
je suis dépendant d'une sale drogue mondaine,
cracher mes conseils sur des passants raisonnables,
j'embrasse des comptines dans le coup, un peu partout,
beaucoup trop flou, pas de goût du tout,
trop d'tout, trop d'fous, pas du goût de tous,
tant pis, ils m'trompent tous,
parlez-moi de vous,
je cherche un comte quoi ? epargnez-moi la foule.
aujourd'hui tout va bien,
j'te remercie, dieu merci,
et même si des fois m'scie le moral d'être ici,
loin de toi, sous un toit,
autrefois autre chose,
il fait chaud, glace à l'eau,
deux euros, 20 centimes,
le jardin, luxembourg,
voir ceux qui jouent aux échecs,
les amoureux bien fous et le joueur de tambour,
le « cui-cui » des n'oiseaux il ne sonne pas si niais,
il détend l'résigné et son cône résineux,
aujourd'hui tout va bien,
je me suis organisé,
j'ai rempli mes demain de trucs pour n'pas m'ennuyer,
loin de toi, sous le ciel,
un autre ciel, autre chose,
il fait froid, boisson chaude,
deux euros, 20 centimes.
la terrasse pour fumer,
chocolat et blouson,
une écharpe, des souvenirs,
ton sourire, tes colères,
le « vroom-vroom » des voitures,
et leur pot d'échappement,
rentre ta mère, l'cacao,
et mon marc de café.
aujourd'hui tout va bien,
je me sens si léger,
je suis beau, je suis fort,
prêt à manger du danger,
loin de toi, toi t'es loin,
comme les îles canaries,
le brésil ça n'arrive qu'si t'y va et qu'tu veux,
moi j'suis là, loin des lianes,
a mille lieux, trop largué,
ta saveur, j'crève les yeux de ton cur amoureux,
aujourd'hui tout va bien,
et demain s'ra pareil,
j'ai vraiment pas besoin de ta sale salsepareille,
sale parole parano
deux euros, 20 centimes,
des angoisses, jour pluvieux,
t'es sanguine wesh cousine.
on s'lasse des mots doux,
de bouche à oreille on s'laisse des mots doux,
j'constate des doutes dans les évidences,
on s'moque de tout tant qu'les heureux dansent,
donc j'rap tous vos tout,
et j'laisse le gras du mot « double »,
ca dégouline sur ta belle gueule,
quand j'dégueule ma belle,
tu bas de l'aile seule.
(Merci à Lola pour cettes paroles)