Chez nous la musique est forte en pratique
Moi, j'adore l'accordéon,
Et ma femme joue du violon

Le curé la viole, le curé la viole.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Bien que tout affriolé, n'a jamais pu la violer ,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Chez nous les voyages sont forts en usage
Moi j'ai vu le missouri,
Ma femme le mississippi,
Le curé la Perse, le curé la Perse.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
N'a jamais pu la percer, elle l'envoya se brosser,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Chez nous la rivière est profonde et claire
Moi je la franchis d'un bond,
Ma femme passe par le pont,
Le curé la saute, le curé la saute.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Tellement il est excité, n'a jamais pu la sauter,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Un enfant se blesse, vite je m'empresse
Je cours à la pharmacie,
Ma femme elle fait d'la charpie
Le curé débande, le curé débande.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Tant il est dévergondé, n'a jamais pu débander,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Pour punir les gosses, je ne suis pas rosse,
Je m' contente de les pincer,
Ma femme leur fout des fessées
L' curé des calottes, l' curé les calottes.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Ne peut pas décaloter s'il n'a pas eu sa tétée,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Chez nous la culture est forte en usure,
Moi, j' m'occupe de la moisson,
Ma femme de la fenaison
Le curé laboure, le curé laboure.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
N'a jamais pu labourer sur son prie-dieu préféré,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Et quand la charrette d' vant chez nous s'arrête,
Moi je m'occupe des mulets,
Ma femme de ses bidons d' lait,
Le curé décharge, le curé décharge.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Le goupillon engorgé, n'a jamais pu décharger,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Chez nous la vaisselle est blanche et fort belle,
Moi je récure la soupière,
Ma femme lave la cuillère,
Le curé l'astique, le curé l'astique.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Qui s' contente de la r' luquer, n'a jamais pu l'astiquer,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

Chez nous la pendule avance et recule
Moi je règle le boîtier,
Et ma femme le balancier,
Et l' curé la monte, et l' curé la monte.

Mais le grand vicaire, toujours par derrière,
Le balancier arrêté, n'a jamais pu la monter,
C'est ce qui l'emmerde, c'est ce qui l'emmerde.

(Merci à Max pour cettes paroles)

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