Sur un air d'accordéon
J'ai fait cette chanson,
Car s'il existe un chemin
Pour aller te parler,
L'accordéon ton copain,
Saura bien le trouver.
Tu es parti au pays
D'où l'on ne revient pas.
Cette vie que tu aimais,
Qui t'avait tout donné,
Un beau jour s'en est allée
Et j'ai beau me répéter
Que jamais, jamais plus,
Je ne te reverrai.
Je ne puis me résigner
Quand je parle de toi
A parler au passé.
Tu es là tellement présent
Qu'il m'arrive parfois
De chanter avec toi :
" ô Capucine, ô Casimir "
Je revois ton regard bleu,
Ton nez un peu tordu
Et ton air ingénu,
Mais surtout, j'entends ton rire,
Ton grand rire enfantin,
Alors ça me fait rire
Et j'y viens mêler le mien.
Est-ce que tu te souviens,
Comme on s'amusait bien ?
Puis quand le rideau tombait
Et qu'on t'applaudissait.
Tu serrais un peu ma main
En disant simplement :
" Ca va, ils sont contents !"
Car leur joie était ta joie,
Tu as vécu pour ça
Et ils le savaient bien,
Tu peux en être certain,
Ils ne t'oublieront pas,
T'as pas vécu pour rien.
Tu es là toujours présent,
Le soir à la télé,
Tu viens les retrouver,
Ils revoient ton regard bleu
Ton nez un peu tordu
Et ton air ingénu.
Ils entendent encore ton rire,
Ton grand rire enfantin,
Alors ça les fait rire
Et je sens ta grosse main
Serrer un peu ma main
Et ça me fait du bien.
Ô Capucine, ô Casimir,
Je t'aimais bien, je t'aimais bien...