Album: Pigalle
Tu sens douce sa joue mal rasée
Ta main sur sa poitrine plate et dure
Ce fut si long, si long
Depuis l'internat aux troubles obscurs
Sous les draps, le membre dur
Et puis la honte quand on comprend
Et les doutes toujours qui restaient
Le sourire d'une fille, ton émoi
Ce fut si long, si long
Passe le pont
Passe le pont
Relève la tête, aime toi, aime le
Les amours de femme que l'on s'invente
Mais les souvenirs au goût masculin
Ce fut si long, si long
Caresser les filles sans les désirer
Tenter de jouir pour se persuader
Et la honte quand on comprend
L'homme rangé à qui l'on confie
Un jour, ses troubles, ses questions, sa peur
Ce fut si long, si long
Passe le pont
Passe le pont
Relève la tête, aime toi, aime le
Tu balances tout, tu te déguises
Tu voudrais faire peur à tout le monde
Mais ça reste si long, si long
Provoquer, pour se défendre
S'exhiber, lassé d'attendre
Nier la honte quand on comprend
Tu n'aimes pas ton cur, ni ton corps
Ton délire ne t'a même pas aimé
Ca reste si long, si long
Passe le pont
Passe le pont
Relève la tête, aime toi, aime le
Il t'a fallu longtemps encore
Avant de devenir serein
Ca a été si long, si long
L'affirmation, la certitude
Il t'aime, tu l'aimes, plus de solitude
Plus de honte quand on comprend
Tu sens douce sa joue mal rasée
Ta main sur sa poitrine plate et dure
C'était si long, si long
Passe le pont
Passe le pont
Relève la tête, aime toi, aime le