Une gare au petit jour
dans le froid et la peur
et des soldats tout autour
qui hurlent dans des haut parleurs
Les wagons refermes, comme un tombeau
des mains se tendent a travers les barreaux
mais leur appel est resté sans echo
On a compris bien trop tard
l'horreur qu'ils on vecue
la blessure dans les regards
de ceux qui en sont revenus
Les yeux couleur de cendre et de brouillard
des barbellés gravés dans leurs memoires
mais dans le coeur un indicible espoir
Vivre un jour une heure la bas
c'est braver le silence
Depasser la mort d'un pas
devant ceux qui s'enivrent et dancent
Dans ce voyage infernal
ou tant d'ames ont sombré
celui qui sauve une etoile
éclaire l'univers tout entier
Des lueurs que les justes ont allumés
la porte entrebaillé dans l'escalier
sur le dernier refuge inespéré
Au jardin du souvenir des cailloux sont posés
et les arbres ont beau fleurir
à chaque primtemps retrouvé
Peut on un jour apprendre à pardonner
le desespoir, les larmes et les annees
que jamais rien ne pourra effacer
que jamais rien ne pourra effacer
(Merci à CARLOS SARAIVA pour cettes paroles)