Album: Une femme libre
J’maquille ma souffrance, j’ai beau faire de mon mieux, j’ai toujours ton absence planter au fond des yeux.
Jai beau prier le vent, de disperser les nuages, je traine le mauvais temps au creux de mes bagages.
J’ai beau me vêtir de blanc, comme une nouvelle mariée, j’ai beau faire semblant que mon deuil est terminé.
Y’a toujours un moment mon cœur s’met à trembler, j’explose comme un volcan, ta cendre s’met à neiger.
Depuis ton départ bête, ton départ devancer, départ à l’aveuglette, mais bien préméditer.
Ton départ insultant, comme une gifle à la gueule, depuis se geste violent qui ma laisser toute seule.
Depuis que t’es parti, comme en claquant la porte, la porte de ta vie, en me laissant pour morte.
J’essaye de te survivre et de n’pas men vouloir d’avoir envie d’te suivre certains soirs.
Je craints pour mes amis, j’ai peur pour mes gamins, depuis que ta choisi de te forcer la fin.
Jai presque peur qu’on m’aime, si sa porte malchance, si cet amour là mène à la démence.
Je cherche à faire peau neuve, mais je n’pense qu’à toi, toi dont je suis plus veuve, qu’une veuve de soldat.
Toi qu’est mort au combat, sans médaille, sans raison, toi qui t’ai j’ter tout droit vers le canon.
J’maquille ma souffrance, et quand je prie le ciel, de m’donner sa clémence, bah s’est toi que j’appel.
Jai temps besoin d’espoir, j’ai besoin de savoir, que je n’ai rien à voir dans ton départ.
(Merci à Jessie pour cettes paroles)