le vitrail de ton corps
se colore de ciel
et tu te pares de jardins
comme à l'aube du premier Jour
ta parole est l'oiseau
qui éveille l'espace
et de tes bras-ruisseaux
tu étreins l'univers
tu n''as pas besoin d'autre chose
la paix et la lumière
inondent ton regard
et ton ventre-soleil doucement resplendit
tu es la femme de tout temps
toutes les femmes et toi-même
la fleur et le fruit
la montagne et la plaine
et aussi cette mer
à jamais reposée
de ses tourments
tu es la femme
et tu t 'éclaires
par l'innocence même de ts mouvements
et je retrouve en toi
la beauté de la terre
la fragrance subtile de l'Enchantement
Paroles : poème de Michel Santune extrait du recueil : "Affleurements" La Bartavelle Editeur Mars 2005