Puisqu'on ne peut fléchir ces jalouses gardiennes,
Ah! laissez­moi
Conter mes peines
Et mon émoi.

Vainement, ma bien­aimée!
On croit me désespérer;
Près de ta porte fermée
Je veux encore demeurer.

Les soleils pourront s'étendre.
Les nuits remplacer les jours.
Sans t'accuser et sans me plaindre
Là, je resterai toujours.

Comments