Album: Johnny Niuum ne meurt jamais
[Intro]
A chaque fois je me sens de plus en plus attiré par le vide
Sur des océans dévastés par le vice, on navigue
Peuvent-ils sentir la noirceur des pensées qu'on abrite ?
Le cœur gelé si tu me sers dans tes bras tu vas mourir de froid
On a l'*clic*
[Couplet 1]
Non pas besoin qu'j'te l'explique
Je sais que sur notre cas ils méditent
Jeune laud-sa qui se sort les doigts du cul
Pour les rentrer dans la chatte de la république
Prendre la fuite ? Je préfère me couper la bite
La foutre direct dans l'micro-onde
De toute façon on va tous crever
Donc je n'implorerais jamais la clémence d'un fusil à pompe
Mais tu te trompes, si tu restes à la cité, à entretenir ton oisiveté
C'est pas le tiercé qui va remplir ton frigo
Mais que savent-ils de ce qu'il se passe dans le ghetto ?
Kärcher, Kärcher, jeté au cachot
Nos vies sont moches comme les tableaux de Picasso
Des millions de couleurs s'échappent de nos pinceaux
Le rêve Africain c'est le cauchemar des fachos
[Refrain]
C'est fini d'rêver mon vieux faut sortir du pieux
Le meilleur pour les nôtres c'est ce que l'ont veut
Même si la vie qu'on mène nous éloigne d'eux
On assume, on enchaîne, frérot ça fait parti du jeu, jeu, jeu
On assume, on enchaîne, frérot ça fait parti du jeu, jeu
On assume, on enchaîne, frérot ça fait parti du jeu
[Pont]
On a tous nos problèmes, dites-moi qui fixe les règles du jeu
Pouvez vous lire la haine inscrite dans le fond de nos yeux
Crédits, dettes, faillites, bienvenue dans ce cercle vicieux
Et je fais parti de ce jeu...
[Couplet 2]
La rue n'a pas de coeur, le bitume n'a pas d'âme
Mais chacun fait son beurre, gros bienvenue à Paname
Une gloire éphémère offerte par le macadam
Où les étoiles s'éteignent dans le trafic de came
Et j'ai vu des lions en larmes
Car les gardiens de l'enfer les réclament
Contaminées sont nos âmes
Serons-nous purifiés par les flammes ?
Des darons endettés jusqu'au cou
Déjà posé un tacle à la nuque
Respect à toi qui pour payer ses études
Se mit brutalement à marchander son uc'
Le manque de finance rend parano
On veut la piscine, le bungalow
Mais une vie de travail honnêtement ne valent pas deux mois d'salaire d'Cristiano
On a fini de se plaindre, fini de geindre
Repasse tes problèmes, accroche les sur des cintres
Mes potos sont comme mes anciens 3/4
Ils sont pas prêt de ressortir du placard
[Refrain]