Album: Les frontières du réel
[Couplet 1]
Élevé par les loups, dans cette jungle de ciment
J’ai vu rêver des fous, tomber des étoiles filantes
Qui s’écrasent au sol, elles qui faisaient l’amour au ciel
Chacun ses cicatrices, sous nos cuirs de luxe on saigne
Chacun sa tribu. Pour eux j’tente l’impossible
J’veux pas être la mauvaise branche de mon arbre généalogique
Mal dominant, mon amour est nocif
Car les plus belles plantes sont souvent les plus toxiques
J’vais chercher mon liquide sous les yeux des crocodiles
Au moindre faux mouvement, j’y laisserai mon hémoglobine
Moi j’vole au dessus des soucis, ils m’regardent briller
Quand j’passerai au dessus de toi, tu m’entendras crier...
[Refrain]
Hiyé oh, hiyé oh oh
Hiyé oh, (Tu m’entendras crier...) hiyé oh oh
Hiyé oh, hiyé oh oh
Hiyé oh, (Tu m’entendras crier...) hiyé oh oh
Hiyé oh, hiyé oh oh
Hiyé oh, (Tu m’entendras crier...) hiyé oh oh
Hiyé oh, hiyé oh oh
Hiyé oh, hiyé oh oh
[Couplet 2]
Du haut de arbres, les panthères ont l’air... tendres
On passe nos journées à charmer les ser-pents
Perdus dans l’marécage des finances
Le Lion est mort, sans une minute de silence
La haine aux alentours réveille aux pieds d’nos tours
C’est la loi d’la jungle, magistrature des vautours
Banlieue nord de la forêt. Tout ce terrier pourri
Faut être malin comme un singe pour mettre des bananes aux gorilles
Passe de liane en liane, laisse ricaner les hyènes
On poursuit nos rêves tant que Tarzan aime Jane
On a les mêmes peines, s’éteint dans l’même cendrier
Quand je sortirai d’ici, tu m’entendras crier...
[Refrain]
[Couplet 3]
J’suis ce prédateur en cage, qui attend qu’on l’enterre
Être libre, c’est être en haut de la chaîne alimentaire
J’étais une bête sauvage, devenu bête de scène
Il faudrait que j’perde la vie pour reposer en paix
Trop d’soucis quotidiens, moi j’prends même plus l’temps d’m’affoler
J’suis de cette espèce inconnue qui ferait le bonheur des braconniers
J’suis ce Ghetto Émile Zola, un loup camisolé
Plus aride que l’Arizona, des milliers d’fois on m’a rit au nez
Parmi les pantins, les menteurs, on vit les veines entaillées
C’est pour mes amis d’enfance qui ont finis empaillés
Tous ces moments, comment les oublier ?
Quand je sortirai d’ici, tu m’entendras crier...
[Refrain]
(Merci à Momo Lotantiik pour cettes paroles)