Album: Una y otra vez
J'ai trainé ma dalle sur le sol rouge de l'Afrique
Rêveur illégal anachronique
Un triptyque animal et des balles qui s'invitent
Au dernier bal du Babylone trafic
Pourtant j'ai grandi sur les dalles d'un périphérique
J'ai chassé dans les halles des nazis nostalgiques
J'étais un cheyenne socialement dyslexique
A la police mentale je suis toujours alergique
Aujourd'hui c'est chacun son combat
Chacun sa famille, chacun sa mafia
Ma millefa à moi c'est Paris, Kingston, Kinshasa
Ma millefa à moi c'est Tijuana, Santiago, Bogota
Aujourd'hui c'est chacun son combat
Chacun sa famille, chacun sa mafia
Ma millefa à moi c'est Paris, Kingston, Kinshasa
Ma millefa à moi c'est le sourire d'un p'tit frère d'où qu'il soit
J'ai trainé mes ranjos, balançé mes sales vannes
Dans les bars de Manille, dans les barrios d'La Havane
Je pense à tous mes vatos quand j'ai le vague à l'âme
Mes pinches mareos, victimes du macadam
Pourtant j'ai fait gueuler la taule, j'ai criave du ciment
J'ai bien joue mon rôle sans jamais être un truand
J'ai trimé, j'ai dealé ma colère et mon sang
A des multinationales qui confondent l'art et l'argent
Aujourd'hui c'est chacun son combat
Chacun sa famille, chacun sa mafia
Ma millefa à moi c'est Paris, Kingston, Kinshasa
Ma millefa à moi c'est le sourire d'un p'tit frère d'où qu'il soitJ'ai touché le ciel, j'ai laissé couler le sable
Le temps passe et il y a toujours, les mêmes amis à ma table
Il y a eu souvent des poings face à mes caresses
Mais je pardonne tous les faux frères, los traidores
Moi j'ai toujours combattu pour la même tribu
Les sans voix d'où qu'ils soient tous les frères de la rue
Punk rasta crête ou dreads, ça fait des années que je plaide
Et pour que j'm'arrête man, il faudra que t'attendes de
m'voir dead
Aujourd'hui c'est chacun son combat
Chacun sa famille, chacun sa mafia
Ma millefa à moi c'est Paris, Kingston, Kinshasa
Ma millefa à moi c'est le sourire d'un p'tit frère d'où qu'il soit
(Merci à Elvira Lempicka pour cettes paroles)