Elle voulait faire la fête et pas se prendre la tête
Obligé de l’admettre, elle voulait se la mettre
Son keupon de copain en avait ras la crête
Occupé à couper du bédo en plaquette. Elle a pété les plombs
L’a traité de con, il s’est levé d’un bond et a visé le front
Il lui a cassé le nez, elle pissait le sang
S’est barré en disant: «t'as jamais su m’aimer»
A la rue faut assumer mais sans un sous c’est chaud
Personne l’a appelé vu que son mec l’a coupé de tout ses soss
Et toutes ces choses la poussent à aller chez la mauvaise personne
Pour avaler des drogues et faire comme
Si ça allait cajoler cette folle
Petit à petit
Puis l'épidémie d’abus a pu appuyer ces voix
Qui depuis le début l’aident à kidnapper la peine
Qui rappliquent à peine après la nuit tombée
Et qui lui rappellent sa vie de merde et agissent même sur son comportement
Dans cet appartement où tout le monde se shoot n’importe comment
Ça parle de virée en teuf pas dans un bar à pute de blindé
Un petit trip pour la route plus un parachute de MD
Dans le camtar le son à fond elle est en transe
Défoncée à outrance, un autre samedi soir en France
Overdose !
On crève pas tous pour les mêmes causes
Jeunesse paumée, riche ou pauvre mais c’est la même chose
Nos pierres tombales sont recouvertes par les mêmes roses
Les larmes dans les yeux de nos mères remplacent les émeraudes
On crève pas tous pour les mêmes causes
Jeunesse paumée, riche ou pauvre mais c’est la même chose
Nos pierres tombales sont recouvertes par les mêmes roses
Les larmes dans les yeux de nos mères remplacent les émeraudes
Overdose… overdose…overdose…overdose…overdose…
Voici l’histoire d’un ptit gars tout-bab
En pleine campagne village pourrave
Forcé de quitter le 9−7-4, il pète un cable
Devient fou pour son jeune age
Étrange personnage, au collège il a peu de pote
elle préfère les autres
Dans quelques cours assis côte à côte
C’est naturellement qu’on devient vite proche
Au temps des 400 coups et de la crise d’ado
On se tord déjà la face comme un picasso
Dans les fête de village on pète la pillave
Vodka cass' ou vinasse à finir minable
Au bahut de moins en moins assidu
Assis au fond de la classe plus rien à foutre des cours
Tout le dégoute il se nique la race
Passe passe le oinj dans la cours
Le parti pris, il se lamine grave
La mine grise, traine une sale image
Les traces s’alignent
Taffe la poudre avec les doigts salis
La drogue le paralyse au lieu de toucher le paradis
Le transforme en animal
Un an que je l’ai perdu de vue
Il vie dans la rue kiff dans l’abus
Sniff de la dure eu par le vice, s’pique à la pure
Un camé de plus dans ce La bile qu’il vomit entre 2 fixes résume sa souffrance
Défoncée à outrance, encore un samedi soir en France
Contraint de mendier pour se payer une dose
Lacet en guise de garrot c’est
Crise de manque pour un poly-tox
Nos vies choquent vos beaux ptits mioches
Y a que son chien qui manque pour lui
Un carton une teille de whisky
La veine embrassé par l’aiguille
Il est bientôt minuit
Pour certain c’est boite après le karting
Pour eux c’est le parking boueux
Et squatte avec 2−3 types
2−3 lignes c’est reparti pour eux
Tout une nuit de folie au paradis
Des anges en kaki, plein de gens étrange en party
Où la mort s'échange entre ami
Entre 2 bennes à ordure sous la froideur de la lune
Mais il convulse la bave coule de sa bouche entrouverte
Un saut dans le vide, son chien hurle à la mort à côté de son corps sans vie
Elle se sent mal
Titube n’ar-ticule plus
Part à l’arrière du cam'
D’habitude la piqure tue
Elle se rétame de manière brutale
Les yeux révulsés, des larmes et du sang coule sur ses lèvres
Il est 6 heures du mat' ailleurs peut-être le jour se lève