Pour la révolution du son, pas trop de tergiversations.
L'attaque est ryhtmée par une lourde programmation. Boum
dans les basses et les médiums, clac. Poussant mon corps
à suivre un mouvement de tic tac vital. Pour éviter
l'embolie cérébrale,total est mon dévouement pour la cause
musicale. Je veux m'imprégner du son sans cesse de façon à
faciliter le sens de mes facéties. Oh oui tu le réclames
aussi, donc pas d'autres solution pour le son. Pas question
de baisser d'un ton, non pour la révolution du son. Toujours
en action, le Suprême accède encore une fois à la 4e dimension.
Allons tu le sens, tu le sais, tout le temps, eh eh. Qui peut
me dire de ne pas être sensible à ce style de mélodies, qui
tapent, frappent, attaquent et matraquent. Matent les macs et
les cracks au contact de cet impact.
Exact le son sonne, la trajectoire est bonne. Les samples
s'additionnent, éclectique est la donne. Tout en donnant le coup
d'éponge à l'ère secondaire. Le son passe à l'ère révolutionnaire.
Il se déplace dans l'espace, trace, grace à l'ouverture du sas,
de la basse qui t'enlace. Thermogène il t'emmène en tandem avec
moi-même dans mon domaine. A chaque décibel, j'établis un bareme.
Le grave te frappe l'ouie, puis les aigus l'appui. Sans autre
souci que celui de te rapprocher de lui. Oui, il te galvanise de
par son harmonie. De par l'harmonie de cette symphonie. Une
composition musicale et vocale, afin de t'attirer dans le bal du
son. Car pour lui sera ma rédaction. Pour sa modification, sa
sophistication, son évolution. Pour la révolution du son.
Tous en avant pour la révolution du son.
La dimension du son dépend de tant d'éléments, qu'il est bon
de comprendre. Que le mix doit prendre de l'ampleur à revendre
et doit tendre, à s'éteindre pour se défendre.Allo, pour cela
j'appelle Kirk Yano! Pourquoi ce nom, car sa fonction est ingénieur
du son. Le studion son point de jonction avec le son. Pour le rap,
il sait ce qui est bon.Allons bon, il donne même son adhésion. Pour
la révolution du son.
Tous en avant pour la révolution du son.
Original et digital, authentique et radical, international aussi
bien qu'hexagonal. Le rap a fait sa place et maintenant déplace
les lumières et les strass et passe. De l'impasse à l'état de
grace. Toujours en quête de nouveautés, je mène mon enquête. Coute
que coute, je ne vous laisserai pas dans le doute. L'évolution pass
par la révolution du son. Sans condition ni rémission, j'accepte la
mission. Pour que l'osmose soit établie, que la mission soit accomplie.
Quel que soit le son pris, il faut qu'il soit bien précis. Or la
diversité de la musique rap, par sa complexité aujourd'hui encore vous
échappe. Non personne ne peut contester l'originalité du rap.
Inépuisable, il semble être une force de frappe. Qui récure et décape,
te fait changer de cap. S'installe à la table de la variet' et vient
tacher la nappe. Oh oui, la montée du rap épate, étapes par étapes,
la variet' s'en flatte et a même tenté son rapt.Je la traque, l'attaque.
Elle a le trac et craque, tape, claque la caisse claire. Comme la
goutte dans la flaque. Mais tout cela ne reste pour elle qu'une embrouille
finale, un dédale. Pas d'égal, trop important est l'intervalle. L'amenant
à le dénaturer, le déprécier. Sans cesser de s'éloigner, de s'écarter des
données. Ouais, une simple bluette pour en venir au fait. Abjecte et sans
concept, le temps l'a rendu blette au fait. Pas de possibilité d'amalgame,
l'amalgame serait un drame. Déstabilisation du programme, voilà, voilà ce
qui se trame. Pour finir, quelque chose à retenir. Pour l'avenir,
préparez-vous dorénavant à subir un assaut incessant, la stéréo en avant.
Tous en action, en action pour la révolution du son.
Tous en avant pour la révolution du son.