Bienvenue chez moi
Les tunnels du métro parisien
Où l’humanité n’signifie plus rien
Sous les panneaux publicitaires
Mon corps est inerte
Oh, pourquoi la vie n’est jamais belle
Non, pour un SDF?
Oh, toi qui me méprises
J’ne te demande pas la lune
Juste
Un sourire, un geste, un regard
Pour voir la peine qui se cache dans ces larmes
Je me sens seul, dois-je te supplier pour avoir
Un sourire, un geste, un regard?
Bienvenue chez moi
Bienvenue chez moi
Oh oh ah
Vous qui n'êtes jamais tout seul, je vous envie
Juste un sourire pour m’prouver que j’suis en vie
Y’en a même quelques uns que j’ai vu grandir
Mais qui s’rappelle de celui qui n’change pas d’habits?
Je ne suis plus, je n’y arrive plus
J’n’ai plus la force de continuer, la vie m’a déçu
Plus rien ne m’supporte, donnez-moi la force
Une coquille vide: voilà c’qui est mon corps, est-ce que mon cœur est mort?
Les jours passent et j’me demande encore si je n’suis que l’décor
Je ne demande pas la lune, juste
Un sourire, un geste, un regard
Pour voir la peine qui se cache dans ces larmes
Je me sens seul, dois-je te supplier pour avoir
Un sourire, un geste, un regard?
Ni les mots, ni les actes ne m’atteindront
Tout le monde me regarde, mais qui connaît mon nom?
J’comprends pourquoi la réalité dépasse de loin la fiction
Tout comme cette fleur, je traverserai les quatre saisons
J’essaye, j’essaye
J’essaye d’y résister
Mais, tout ça, c’est des mots
La vérité, c’est qu’on oublie avec un peu d’euros
Coca, Whisky, Marlboro
J’m’endormirai après l"dernier métro
Un sourire, un geste, un regard
Pour voir la peine qui se cache dans ces larmes
Je me sens seul, dois-je te supplier pour avoir
Un sourire, un geste, un regard?
Un sourire, un geste, un regard
Pour voir la peine qui se cache dans ces larmes
Je me sens seul, si seul, si seul, si seul, si seul, si seul
Juste un sourire, un geste, un regard