Album: Idées blanches
Tes jolis chaussons roses
n'ont pas l'air torturés,
par tes mouvements grandioses,
ma danseuse de ballet.
Ballerines qui s'échinent,
sur un brillant parquet,
qu'une pointe déchire,
au point de l'écailler.
Quand t'enveloppes, dans du blanc,
du bleu, du brun, du rose,
tu fais valser le tulle
comme une tulipe éclose.
Les étoiles n'ont de grand
que la grâce qu'elles épousent
parfois en découvrant,
vos poitrines trop douces.
Je l'avoue, j'imagine,
que malgré ce Chagall,
dans le noir, tu devines,
qu'il y a mon cœur loyal,
et je rêve qu'un d'ces soirs,
sur la place des Vosges,
on discutera Béjart,
de petits ou d'autres choses.
J'imagine, qu'au réveil,
quand tu étends le bras,
un rayon de soleil
semble invité chez toi.
Et quand d'un coup de peigne,
tu remets bien en place,
le chignon, ce diadème,
qui range ta tignasse,
Hahaaaahaaaa
J'imagine que c'est dur,
que ça sent le travail,
dans tes tristes blessures,
physiques ou bien mentales,
Repose toi, dans mes bras,
dis s'ils sont à ta taille.
Ma danseuse, mon étoile,
redeviens petit rat.
Compte moi.
L&Q
(Merci à 46uolinim pour cettes paroles)