Album: El Grito
Et si je crus au pouvoir de chèrir toujours
Comme le fou et l´heure se croient parfois éternels
Je ne sus !que violer l´illusion avec toujours plus de zèle
Et ternir nos lèvres aux goûts tièdes de l´indifférence
Et puis aprés, bien sûr, c´est le désir qui s´efface
Il ne reste plus que deux viandes sèches
Côte à côte dans une couche de glace
Hantées par les sortilèges d´un autre feu, d´un autre corps
Pour lequel chaque fois il faudrait nous trahir
Et panteler un peu, et panteler encore
Las entrañas mias por ti las dare
Porque me veo apagaito
Y porque tu no me camelas bien
Et pourtant, croies-moi, lorsque je prêtais serment
C´était afin de vieillir pur avec toi parmi les anges
Mais dès l´aube blanche mes pas épousaient chaque piège inlassablement
Et même les maré8ees et les vents me vouaient aux tourments
Nul ne peut vivre en arrière et défaire les noeuds du temps
Et maintenant qu´ai-je exaucé des voeux de l´enfant
Si ce n´est d´exister seulement comme un homme, comme un homme
J´avoue avoir au nom d´un pour la vie :
Prié pour posséder
Déchainé le désir
Déchiré par dépit
Maudit le pour toujours
Souffert par plaisir
... et défait l´Amour
J´avoue avoir embrassé une à une chaque vertèbre de mon sort,
embrassé chaque vertèbre de mon sort, comme un Homme