MEGARA : S'il y a un prix pour manque de jugement,
Je crois que j'ai le ticket gagnant !
Nul homme ne vaut de souffrir autant,
C'est de l'histoire ancienne,
Je jette, j'enchaîne !
MUSES : Qui crois-tu donc tromper,
Ton coeur en feu est amoureux.
N'essaies pas de cacher,
La passion qu'on lit dans tes yeux.
Pourquoi donc le nier,
Il t'a envoûté, il t'a ensorcelé !
MEGARA : Non, non, jamais je ne le dirai !
Non, non !
MUSES : Ton coeur soupire,
Pourquoi mentir ? Oh, oh !
MEGARA : C'est trop banal d'être sentimentale...
J'avais pourtant appris la leçon,
Mon coeur connaissait la chanson.
Mais tout vacille, accroche-toi ma fille !
T'as le coeur trop fragile,
Évite les idylles !
MUSES : Pourquoi nier, c'est dément,
Le tourment de tes sentiments ?
Remballes ton compliment,
Quand tu mens c'est passionnément !
Tu l'aimes, et c'est normal,
La passion t'emballe,
Et çà fait très, très, très, très mal !
MEGARA : Non, non, jamais je n'avouerai !
Non, non !
MUSES : Même si tu nies,
Tu souris car tu l'aimes.
MEGARA : Laissez tomber, je ne suis pas amoureuse !
MUSES : Lis sur nos lèvres,
Lis ton coeur, car tu l'aimes !
MEGARA : Jamais, jamais je ne vous dirai...
MUSES : Jamais, jamais, non !
MEGARA : Jamais, jamais, je n'oserai !
MUSES : C'est pas la peine d'hésiter car tu l'aimes !
MEGARA : Oh, Oserai-je un jour t'avouer comme je t'aime ?