Des fois j’le sais plus
Pourquoi j’ai voulu être connu
Je me disais : « Ça doit être trippant d’être à la place de Kevin Parent ! »
Je croise dans le rue, quatre innocents
Qui lancent des mots horribles et même terrifiants
À c’que je peux comprendre, ils parlent de moi
J’apprends des choses dont j’étais même pas au courrant
Et en chœur ils se disent

Ben oui ! C’t’une grosse tête
Ben oui ! Foutu d’air bête
Ben oui ! C’t’une tapette
Pis c’est rien qu’un, un insignifiant

C’t’un gros feu de paille qui brûle encore
Qui encourage le vice, celui du voyeurisme
Pis il parle bizarre, pis il s’habille mal
Y’a des trous dans les jeans
Y’a le t-shirt sur la chemise

Ils ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez
Ils croient que c’est la convergence qui m’a préfabriqué
Que je suis un tout nu, que je suis un raté
Que je vais disparaître aussi vite que je suis arrivé

Ben oui ! C’t’une grosse tête
Ben oui ! Foutu d’air bête
Ben oui ! C’t’une tapette
Pis c’est rien qu’un, un insignifiant

J’ai jamais dis que j’étais un révolutionnaire
J’ai jamais dis que je voulais réinventer la Terre
Pourquoi m’en vouloir pour des choses que je n’ai jamais dites ?
Pourquoi m’en vouloir pour des choses que je n’ai jamais voulu faire ?

Ben oui ! C’t’une grosse tête
Ben oui ! Foutu d’air bête
Ben oui ! C’t’une tapette
Pis c’est rien qu’un, un insignifiant

Ben oui ! C’t’une grosse tête
Ben oui ! Foutu d’air bête
Ben oui ! C’t’une tapette
Pis c’est rien qu’un, un insignifiant

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