Album: Flagrant délice
Tu es née le souffle trop court
Tu aspires au bonheur parfait
Mais pour toi le vent tourne court
Ton navire est toujours à quai
Tu es pareille aux éoliennes
Immobiles au milieu des champs
Tu cherches l’air et l’oxygène
Pour te battre contre le temps
Le vent pourtant c’est ta musique
Tes soupirs et tes envolées
Le point d’orgue mélancolique
Aux silences de tes pensées
Parfois tu largues les amarres
Tu respires en ouvrant les bras
Pour chasser les nuages noirs
Et tu rêves comme autrefois
A la brise sur ton visage
Et aux vagues sur l’océan
Oublie le mal, ouvre ta cage
Vers la lumière, obstinément
Tu vas puiser dans l’air du large
Un second souffle pour ta vie
L’espérance d’un long voyage
Le remède à ta maladie
Et je suis sûr qu’à l’avenir
On entendra d’autres chansons
Conjuguer le verbe guérir
A tous les temps sur tous les tons
Le jour viendra, demain peut être
Où les savants nous permettront
D’ouvrir les portes et les fenêtres
Pour les chanter à pleins poumons
Tu es née le souffle trop court
Tu aspires au bonheur parfait
Mais pour ce voyage au long cours
Ton navire est encore à quai
Tu es pareille aux éoliennes
Immobiles au milieu du champ
Tu cherches l’air et l’oxygène
Et tu te bats contre le temps
Tu cherches l’air et l’oxygène
Et tu te bats contre le temps
(Merci à Mary pour cettes paroles)