On s'est perdus souvent
Au cur des grandes villes
En déchirant nos âmes
Sur des lames tranchantes
Oubliant les espoirs
Qui soulevaient nos nuits
Nos rêves abîmés
Par de tristes mensonges
On a jeté à l'aube
Les habits de l'enfance
On a voulu grandir
Et saisir notre chance
On se retrouve marchant
Comme des mécaniques
Les pleurs rentrés au ventre
Au creux de la panique
On a lancé des mots
Qui déchirent la terre
Pour livrer des combats
A nos propres miroirs
Mise à mort inutile
Grondement de tonnerre
Et on attend tremblant
Au fond des longs couloirs
On a jeté à l'aube
Les habits de l'enfance
On a voulu grandir
Et saisir notre chance
On se retrouve marchant
Comme des mécaniques
Les pleurs rentrés au ventre
Au creux de la panique
Et retrouver, enfin
Nos rêves de lumière
Retrouver l'errance
Et laisser fuir
Ce qui nous fait fragile
Revenir au temps de l'innocence
On a jeté.......on a voulu....
On se retrouve.......
On s'est perdus souvent
Au cur des grandes villes
Oubliant les espoirs
Qui soulevaient nos nuits
(Merci à Béatrice Piekosz pour cettes paroles)