On pense à vous
On pense à vous
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l’ombre
Le quartier nous égare, les bandes squattent les gares
On connait le point de départ, une parole, un regard
Black, blanc, beur, tout le monde s’sépare mais personne s’en ai mêlé
Face à face, personne parle, c’est brouillard dans la mêlée
Dur de s’entraider, l’amour a disparu
Comme le respect des ainés, la haine a prit le dessus
Le SAMU se mange des pierres, il l’ont quand même réanimé
Une mère pleure regardant son fils sur la chaussée
Pour finir, y a pas que de la bombe lacrymo
Mauvais endroits, mauvais créneaux, cause des degâts collatéraux
A plus de 10, il attendait sur le parking
On marche en silence, un des notre vient de partir
Nous on pense à vous
Violence chronique, malaise sociale
Nous on pense à vous
Sur le chemin il reste un espoir
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l’ombre
Il rentre par le chemin où l’attend une bande rivale
La mort reste certaine mais on ignore quand elle frappe
Des mineurs meurent, j’en ai vu partir, périr
D’autres appréciés de tous, capables d’actes terribles
Le parapluie de l’espoir s’ouvre car des gouttes de sang tombent
Les médias s’emparent de l’histoire, rouvrent la tombe
Dans le quartier il fait sombre, dans les ruelles on s’affronte
On se dupe, on se flingue, on se trompe, entre bandes rivales
D’un H.L.M à l’autre, ça fait l’effet d’une tornade
La violence en escalade, l'électrochoc dans les familles qui tombent sous la
dépression
Une mère silencieuse, une marche silencieuse
Des larmes dans les yeux, une âme dans les cieux
Encore une fois, les flammes de l’espoir s'éteignent
Personne ne sait vraiment d’où vient le problème
Bandes rivales au-dessus du code pénal
On se fait du mal mais pour retrouver la paix faut bien plus q’une morale
Dans la haine, les familles se déchirent
Dans les yeux, la haine se déchire
On m’a touché au coeur, personne n’est invincible
Sachez que l’erreur est irrevérsible
Nous on pense à vous, nous on pense à vous
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l’ombre
Une marche silencieuse, une mère silencieuse
Une larme dans les yeux, une âme dans les cieux
Une marche silencieuse, une mère silencieuse
Des larmes dans les yeux, on pleure un frère dans les cieux