Из альбома: 65
Le ciel tisse une couverture,
En laine,
L'été prépare ses quartiers d'hivers,
Mais n'ai pas peur de la froidure,
Hélène,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,
Allons rêver sur les bords de la Seine,
S'il reste encore quelques petits coins verts,
Et si le fond de l'air est frais, Hélène,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,
En passant mon bras,
Autour de ton épaule,
Et si malgré mon bras,
La brise travaille,
A bien joué son rôle,
Tu prendras mon chandail,
Si le temps, malgré mon chandail de laine,
Venait troubler le calme de ta chair,
En te serrant tout contre moi, Héléne,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,
Mais si le vent soufflait à perdre haleine,
Nous irions vite abriter notre amour,
Et blottis dans notre grenier, Hélène,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,
Je fermerais fenêtres et persiennes,
Je bouclerai la porte à doube tour,
Et en faisant une flambée, Hélène,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,
En offrant au feu,
Tout le bois qu'i lréclame,
Et s'il manque du bois,
Je mettrais aussi,
Les meubles dans les flammes,
Ne gardant que le lit,
Mais si le foirs contre nous se déchaîne,
Et si le feu n'était d'aucun secours,
Par la chaleur de mon amour, Hélène,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,
Le ciel tisse une couverture,
En laine,
L'été prépare ses quartiers d'hivers,
Mais n'ai pas peur de la froidure,
Hélène,
Je te réchaufferai,
Je te réchaufferai,