Из альбома: La Bohème

Quand les tambours, ont cessé de rouler

Les clairons de sonner


L'adjudant de gueuler

Moi j'ai repris la route

Moi j'ai repris la blanche et belle grande route



Quand le soleil dans le ciel s'est pointé

Ivre de liberté

Sans savoir où aller

Moi j'ai repris la route

D'un petit pas léger



Il y avait une gosse

Qui gardait ses moutons

Laridondon

Pas fûtée mais précoce

Un bien joli tendron

L'air tendre et l'herbe verte

Quelques banalités

Laridondé

La fille s'est offerte

On s'est laissé glisser



Quand ses parents ont crié au voleur

Car j'avais pris le coeur

De la fillette en pleur

Moi j'ai repris la route

Moi j'ai repris la blanche et belle grande route



Quand les gendarmes ont cessé de chercher

Et moi de me cacher

Lorsque tout fut calmé

Moi j'ai repris la route

Mais je l'ai enlevée



A Paris sur la Butte

Où l'on s'est installés

Laridondé

Elle a fait la culbute

Avec tout le quartier

Quand j'étais en colère

Elle m'ouvrait les bras

Laridonda

Il n'y avait rien à faire

Elle ne compreniat pas



Quand dans mes yeux les larmes ont perlé

Quand ma vie fut brisée

Et mon coeur dévasté

Moi j'ai repris la route

Moi j'ai repris la blanche et belle grande route



Quand la caserne a ouvert ses battants

Que j'ai vu grimaçant

Mon amour d'adjudant

Ca ne fait aucun doute

Je me suis engagé



Et j'ai reprisla route

Dans les rangs de l'armée .

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