Sous les gal’rie d’l’Odéon, on entend parfois
Les notes d’un accordéon qui pleure à mi-voix
C’est pas la chanson d’amours de chaqu’jours
Ni le refrain vif et bien parisien
C’est quelqu’chose de différent
Ça semble tout gris
La nuit, des couples errants l'écoutent, surpris
C’est un air qu’on dirait las de tout, éc urer
Ça fait pleurer
C’est la java de celui qui s’en va Sans r’garder en arrière
Seul dans la nuit en laissant derrière lui
Leurs braises et les prières
Tous les bobards il en a eu sa part
Tous les serment, il les sait
Et comment
Aussi lassé, dégoûté du passé
Il s’en va l’c ur blesser
C’est la java, c’est la pauvre java
De celui qui s’en va
Y’a des soirs comme des bouts d’l’an
Où le c ur lassé
Dans l’silence fait son bilan des amours passées
C’qu’il entend autour de lui, dans la nuit
Ce n’est plus le chiant d’amour, des beaux jours
Comme des gueux battant l’pavé
Tous les souvenirs
Semblent ce soir d’un air mauvais
Vers lui revenir
Et là-bas, à mi-voix
Semblent chanter, pourquoi
Comme autrefois
C’est la java de celui qui s’en va Sans r’garder en arrière
Seul dans la nuit en laissant derrière lui
Leurs braises et les prières
Tous les bobards il en a eu sa part
Tous les serment, il les sait
Et comment
Aussi lassé, dégoûté du passé
Il s’en va l’c ur blesser
C’est la java, c’est la pauvre java
De celui qui s’en va
C’est la java, c’est la pauvre java
De l’amour qui s’en va
C’est la java, c’est la pauvre java
De l’amour qui s’en va

Комментарии