Les images passent ces flash me renvoient
Mon nom sur ses lèvres
Et pourtant, les jours sont trop longs
Les jours sont définis et si les épreuves les rallongent
Passe un peu l'éponge et regarde les journées qui te rongent
Il n’y a pas de futur, que le flux éternel du présent
Philosophie dans les livres ou combat sans égal de l’instant
Guerre inutile, présent inutile et j’en sais
Plus qu’hier moins que demain mais jamais assez
Est-ce la vie sans pitié, un zeste injuste
Qui marque son bien erroné quand elle met sa pendule à l’heure
On meurt sous son régime, on est la tête pleine d'énigmes
Impuissant quand la fatalité signe
On ne perd pas ce qu’on aime et personne nous quitte
Je deviens égoïste quand je me demande pourquoi moi?
Fausse question, pourquoi je serai traité autrement
Et d’où je sors pour être épargné dans le changement
Indécent, méprise chaque lever de soleil
Au coucher si tu veux pleure en cherchant le sommeil
Mais ne juge pas, essaie d’oublier ce goût amer
Rien sur Terre a le pouvoir de tout refaire
En te détachant lentement après coup du contrecoup
Tu trouveras les jours plus longs c’est tout
La raison qui me retient ici, c’est ma mère, la savoir seule
Trop longs, aucun doute et pourtant
La raison qui me retient ici, c’est ma mère, la savoir seule
J’en trouve les jours trop longs
Je vois l’espace temps s’agrandir à chaque fois que j’y pense
La peine me lance, comme un coup de couteau
Mon cœur saigne, l’hémorragie imprègne mes souvenirs d’enfance
Puis-je encore compter sur la chance?
Les rêves aux couleurs d’espoir ne sont plus les mêmes
Ma mère me manque et étaler mes histoires ça me gêne
J’en garde les détails, comme le dragon tient son trésor
Au fond le secret j’y tiens et sa place est en moi dès lors
Alors je me dois d'être là, présent pour la famille
Effacé mais disponible, c’est tout moi
Droit j'étais, je suis encore plus en retrait malgré moi
Accepte-moi si je m’accepte avec ça
J’ai pas le temps ni le droit de me plaindre au regard des autres
Je crois fort au destin et remet rarement la faute à tort
Accuser c’est mauvais et tu sais oublie
Je l’ai trop fait et ça m’a jamais servi, regarde où j’en suis
Les thunes, égalité pour tout le monde
Aujourd’hui j'écris pour occuper des journées trop longues
La raison qui me retient ici, c’est ma mère, la savoir seule
Trop longs, aucun doute et pourtant
La raison qui me retient ici, c’est ma mère, la savoir seule
J’en trouve les jours trop longs
Chaque chose nait avec son opposé
Et apprendre le mécanisme des polarité c’est souffrir
Commettre des erreurs dans les situations difficiles
Mais prendre l’existence comme une danse éphémère
Ouvert, toujours tout relativiser
Je ne peux plus voir les choses d’un seul côté
Et rien d’absolu, la dualité marque ma vie
La réversibilité vécue, rude est la leçon apprise
Allez, pour la sagesse considérez surtout si c’est dur
La vie la mort inséparables par nature
Les images passent, ces flash me renvoient
Mon nom sur ses lèvres, et pourtant
Les jours sont trop longs
La raison qui me retient ici, c’est ma mère, la savoir seule
Trop longs, aucun doute et pourtant
La raison qui me retient ici, c’est ma mère, la savoir seule
J’en trouve les jours trop longs
Les images passent, les flash me renvoient
Mon nom sur ses lèvres, pourtant
Les jours sont trop longs

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