Tu quittes l’enfance et l’innocence
Pour voir d’un peu plus près ce monde sans défense
Et si les larmes te désarment
Alors tu les gardes au plus profond de ton âme
Et l’air de rien, c’est ton destin
Que tu sens grandir entre tes mains
Alors profite, mais sans aller trop vite
La vie est encore devant toi ne l’oublie pas
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà, déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans, 17 ans, 17 ans
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà, déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans, 17 ans
Et puis la vie est faite ainsi
Un jour, tu te retournes et tout y est écrit
C’est un chemin qui se dessine
Au fur à mesure que tu avances dans les lignes
Puis un jour, t’auras des gosses
Et tu leur crieras «Bosse, bosse»
Et puis après t’auras même des petits gosses
Et à eux, tu leur diras «Encore, tu bosses ?»
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà, déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans, 17 ans, 17 ans
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà, déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans, 17 ans
Fugace, cocasse
L’instant se forme et puis s’enfuit pour n'être plus qu’un souvenir
Et là, je sais ce que c’est que ce temps qui t'échappe tout à coup
Que tu cueilles, qui te sème, que tu cultives et qui court en bazar, bizarre
Le regard amer et ailleurs à d’autres heures de la nuit, du soir au matin
Tu cherches, tu cherches en vain la candeur infinie qui s’en est allée sans un bruit
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà, déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans, 17 ans, 17 ans
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans déjà déjà
Ce soir, dis-moi, t’as 17 ans, 17 ans